Est-ce que les décollages, atterrissages et points fixes à l'Aéroport Billy Bishop polluent considérablement l'air le long du secteur riverain?
Non. Le conseil de santé municipal a effectué une étude exhaustive sur ce sujet et a conclu que l'Aéroport Billy Bishop ne pollue pas de manière considérable l'air de la collectivité du secteur riverain de la ville. De plus, en vertu de l'entente tripartite, les activités quotidiennes des aéronefs sont limitées par les restrictions de capacité adoptées selon une courbe de bruit correspondant à un coefficient de prévision d’ambiance sonore (PAS) de 25, le plus strict en Amérique du Nord, qui limite quotidiennement le niveau de bruit que l'aéroport peut générer et, par le fait même, le nombre de vols.
Quelle est l'approche de l'Aéroport Billy Bishop à l'égard de l'environnement et de la durabilité?
L'atténuation des effets sur l'environnement et la durabilité sont prioritaires pour l'APT dans l'exploitation de l'Aéroport Billy Bishop. L'Aéroport Billy Bishop est le seul aéroport d'Amérique du Nord qui utilise exclusivement de l'énergie renouvelable par le biais de Bullfrog Power. Ses deux exploitants aériens commerciaux (Porter Airlines et Air Canada) utilisent des aéronefs Bombardier Q400 pour assurer leur service. Ce type d'aéronef se classe parmi les premiers au monde pour la réduction des émissions et du bruit.
L'APT, qui détient et exploite l'Aéroport Billy Bishop, met également l'accent sur l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan de durabilité qui aura une incidence positive sur l'environnement.
Comment gérez-vous les produits chimiques utilisés dans les activités quotidiennes à l'Aéroport Billy Bishop?
Comme dans de nombreuses entreprises, divers produits sont utilisés dans l'entretien du matériel et des installations pour assurer la sécurité de l'exploitation. Ces produits sont gérés et confinés d'une manière très rigoureuse, dans le but de veiller à la sécurité et à la protection de l'environnement.
Dans les zones d'entretien des moteurs, on utilise des séparateurs d'huiles pour recueillir et gérer les hydrocarbures. Pour d'autres activités, notamment l'avitaillement en carburant des aéronefs, des protocoles stricts sont suivis pour réduire le risque de déversements, et, en cas d'accident, les services d'entretien et d'incendie de l'aéroport reçoivent une formation complète sur les méthodes de nettoyage et d'atténuation pour éviter que les déversements se répandent dans l'environnement naturel.
L'Aéroport Billy Bishop gère minutieusement l'utilisation, la collecte et l'évacuation des produits chimiques de dégivrage, conformément à une entente conclue avec la Ville de Toronto (RG 12/3/8728 Sanitary Discharge Agreement with Metro Toronto, 1996).
L'Administration portuaire de Toronto gère les fluides de dégivrage et d'antigivrage pour aéronef au moyen d'un système spécialisé de confinement du glycol qui permet d'emprisonner l'écoulement de surface et de bien retenir le glycol provenant des activités de dégivrage et d'antigivrage. En vertu d'une entente conclue avec la Ville de Toronto, l'effluent est pompé dans le système d'égouts sanitaires de la ville pour le traitement. L'Aéroport Billy Bishop a des protocoles et des zones désignées pour l'application de fluides de dégivrage aux aéronefs. Ces zones sont choisies de sorte que le drainage des eaux de surface se fasse vers des bassins hydrographiques et des égouts d'isolement souterrains désignés. La neige enlevée dans la zone désignée de dégivrage des aéronefs, qui peut contenir des fluides de dégivrage, est envoyée vers un terrain d'aviation adjacent, où le drainage se fait vers l'égout sanitaire au moyen de pompes munies d'un compteur, conformément à l'entente avec la Ville de Toronto.
Parfois, un fluide d'antigivrage est appliqué à une surface déjà exempte de contaminants gelés, dans le but de protéger la surface contre l'accumulation de contaminants gelés pendant un certain temps. Les fluides de dégivrage et d'antigivrage sont nécessaires uniquement jusqu'au décollage de l'aéronef, après quoi les systèmes de dégivrage et d'antigivrage à bord sont utilisés. Une quantité minime de ces fluides tombe de l'aéronef lors du décollage, ce qui entraîne un écoulement sur le terrain d'aviation, où il se détériore et se dissipe.
Dans quelle proportion un aéroport contribue-t-il aux niveaux élevés d'émissions de gaz à effet de serre?
Le rapport Golder présente la question des gaz à effet de serre et de l'aviation d'un point de vue mondial. Tel qu'il est indiqué dans le rapport, le secteur du transport aérien au Canada produit dans son ensemble moins de 1 % des émissions totales de gaz à effet de serre. L'industrie de l'aviation, y compris les aéroports, les transporteurs aériens, les constructeurs d'aéronefs, les responsables de la manutention au sol pour les aéronefs et les contrôleurs de la circulation aérienne, est consciente des répercussions qu'elle a sur l'environnement, puis elle a pris un engagement à l'égard du développement durable de l'aviation et des aéroports en vue de limiter ou de réduire les effets sur l'environnement tout en favorisant les avantages économiques et sociaux.